Anachronique Paléolithique !

Portrait #02 - Gwen

Aux figures de l’artiste paléolithique et de l’archéologue se superpose celle de l’enfant et de son regard qui, historiquement, a su reconnaître les peintures des grottes ornées et leur fabuleuse puissance. À Altamira, à Lascaux, à Pech Merle ce sont des enfants ou des adolescents qui ont pu voir, les premiers, ces premières images de l’humanité.

Partant d’une matière documentaire : notre rencontre avec Gwen, jardinier de 40 ans, amateur de préhistoire et découvreur d’une vénus paléolithique pendant son enfance, le spectacle construit le parcours de trois interprètes qui se rêvent en jumeaux de Gwen et fouillent son passé pour tenter de comprendre son regard.

À travers ce portrait, c’est l’évolution des manières de voir et de regarder le temps intime de la vie humaine et le temps historique qui se raconte. Gwen devient le personnage d’une fiction, une sorte de passeur entre le paléolithique et nous, entre le regard de l’enfance et la maturité, entre les espaces naturels arides des causses et les bruyantes oeuvres préhistoriques qu’ils renferment.

Les interprètes interrogent des préhistoriens, jouent des vénus plantureuses du pléistocène, conversent par imagination avec des penseurs de l’enfance et lisent de la philosophie de la perception en se promenant dans le Périgord et le Quercy. Questionnant les mythes qui nous constituent et les clichés qu’on projette sur le paléolithique comme « enfance primitive de l’homme », les interprètes livrent une pensée du territoire et de la fugacité de nos existences.

À mesure que les découvertes du passé lointain se déploient, les acteurs nomment leurs espérances et révèlent leurs craintes du futur.

Le Portait #02 Gwen construit le mythe d’un jardinier archéologue à contre-temps, dont la marge subtile est une tentative sans cesse renouvelée d’habiter dignement le monde. Gwen est un western paléolithique, une aventure pour chasseurs-cueilleurs à l’affut de ce que c’est que regarder.

(Conception & écriture) Les Temps Blancs / théâtre inachevé

(Dramaturgie) Léa Carton de Grammont
(Mise en scène) Victor Thimonier
(Scénographie) Amélie Vignals
(Chorégraphie) Elodie Sicard

(Jeu) Damien Houssier, Maxime Kerzanet, Élodie Sicard, Charles-Henri Wolff

(Création lumières et régie générale) Hugo Dragone
(Administration & production) Héloïse Vignals

Une production de la Compagnie des Temps Blancs

Coproductions Théâtre l’Aire Libre – St-Jacques de la Lande / le joli collectifScène de Recherche de l’ENS Paris-Saclay, Théâtre de l’Agora – Scène nationale de l’Essonne

Avec la complicité du Théâtre de l’Aquarium et du Théâtre l’Echangeur

Projet soutenu par le ministère de la Culture – Direction régionale des affaires culturelles d’Île-de-France

20/01/2025 – 28/01/2025 (relâches mer.et dim.)
Représentations au Théâtre l’Echangeur (93170 Bagnolet)

15/01/2025 – 18/01/2025
Résidence de création au Théâtre l’Echangeur (93170 Bagnolet)

14/01/2025
Extrait à la Scène de Recherche de l’ENS Paris-Saclay (91190 Gif-sur-Yvette)
dans le cadre des Festins du Mardi Midi

06/01/2025 – 10/01/2025
Résidence de création à la Scène de Recherche de l’ENS Paris-Saclay (91190 Gif-sur-Yvette)

18/10/2024
Extrait au Théâtre de l’Aquarium (75012 Paris)

07/14/2024 – 17/10/2024
Résidence de recherche au Théâtre de l’Aquarium (75012 Paris)

07/10/2024 – 11/10/2024
Résidence de recherche au Théâtre de l’Agora – Scène nationale de l’Essonne (91000 Évry)

30/09/2024 – 04/10/2024
Résidence de recherche à la Scène de Recherche de l’ENS Paris-Saclay (91190 Gif-sur-Yvette)

13/05/2024 – 17/05/2024
Résidence de recherche à L’Aire Libre (35136 Saint-Jacques-de-la-Lande)

05/02/2024 – 09/02/2024
Résidence de recherche à L’Aire Libre (35136 Saint-Jacques-de-la-Lande)